Musiquomanie
Nul besoin d'héroïne,
Mon addiction est faite de son,
Lumières aux couleurs d'opaline,
D'énergies, et autres sensations.
Sources de vitalité inépuisable,
Ces lieux sont les seuls temples
Que j'honore. J'y suis infatigable,
Et dans ma frénésie, je contemple.
Je contemple ces dieux inaccessibles,
Tels de vrais divinités, omniprésents
Et pourtant, ils sont là, impalpables,
Et nous offre leurs précieux présents.
Et nous acceptons humblement ce don divin,
Exhibant notre puissance telle une offrande,
Exhultant pour quelques regards angevins,
Nous plions volontairement à leur propagande.
Notes après notes, les audes nous enchantent,
Nous écoutons religieusement, mais à la façon
De barbares payens. Les vibrations nous hantent,
Résonnent dans nos corps en ébullitions.
La transe monte, l'excitation également,
Les foules se déchainent, poussée de puissance et de force.
Je jubile!
Les règles tombent, les différences aussi.
Nul besoin de cocaïne pour suivre la cadence,
Nul besoin d'amphétamines pour oublier la fatigue,
La musique est mon héroïne,
L'adrénaline repousse mes limites.
J'encaisse, je repousse, je m'écrase, je jubile!
Nos idoles rejoignent déjà les cimes,
Nous leurs offrons tout ce que nous avons,
longue attente, ambiance lourde, nous sommes tenus en haleine.
Puis douce acalmie avant la tempête...
Nous apercevons la lumière divine qui nous revient,
Nous offrons de nouveau nos dernières ressources,
Elle s'intensifie, nous rageons tels les huns,
Nous sommes prêts à exploser, humaines amorces.
Soudain, les êtres inhumains quittent leur absence,
Nous développons la rage de mille valkyries,
Pour montrer à nos Dieux que nous aussi
Sommes dignes de recevoir leur ultime clémence.
Nous savourons avec délice ces dernières oraisons,
Sachant pertinemment qu'il n'y aura pas de renouveau,
Et que dans quelques instants, s'écroulera notre panthéon.
L'instant tant redouté est arrivé, les Dieux s'en vont,
La transe me quitte, les différences réapparaissent,
Mais je suis heureux, bien que vidé. Leur abandon
Signifie un retour à la réalité.
Mon addiction est faite de son,
Lumières aux couleurs d'opaline,
D'énergies, et autres sensations.
Sources de vitalité inépuisable,
Ces lieux sont les seuls temples
Que j'honore. J'y suis infatigable,
Et dans ma frénésie, je contemple.
Je contemple ces dieux inaccessibles,
Tels de vrais divinités, omniprésents
Et pourtant, ils sont là, impalpables,
Et nous offre leurs précieux présents.
Et nous acceptons humblement ce don divin,
Exhibant notre puissance telle une offrande,
Exhultant pour quelques regards angevins,
Nous plions volontairement à leur propagande.
Notes après notes, les audes nous enchantent,
Nous écoutons religieusement, mais à la façon
De barbares payens. Les vibrations nous hantent,
Résonnent dans nos corps en ébullitions.
La transe monte, l'excitation également,
Les foules se déchainent, poussée de puissance et de force.
Je jubile!
Les règles tombent, les différences aussi.
Nul besoin de cocaïne pour suivre la cadence,
Nul besoin d'amphétamines pour oublier la fatigue,
La musique est mon héroïne,
L'adrénaline repousse mes limites.
J'encaisse, je repousse, je m'écrase, je jubile!
Nos idoles rejoignent déjà les cimes,
Nous leurs offrons tout ce que nous avons,
longue attente, ambiance lourde, nous sommes tenus en haleine.
Puis douce acalmie avant la tempête...
Nous apercevons la lumière divine qui nous revient,
Nous offrons de nouveau nos dernières ressources,
Elle s'intensifie, nous rageons tels les huns,
Nous sommes prêts à exploser, humaines amorces.
Soudain, les êtres inhumains quittent leur absence,
Nous développons la rage de mille valkyries,
Pour montrer à nos Dieux que nous aussi
Sommes dignes de recevoir leur ultime clémence.
Nous savourons avec délice ces dernières oraisons,
Sachant pertinemment qu'il n'y aura pas de renouveau,
Et que dans quelques instants, s'écroulera notre panthéon.
L'instant tant redouté est arrivé, les Dieux s'en vont,
La transe me quitte, les différences réapparaissent,
Mais je suis heureux, bien que vidé. Leur abandon
Signifie un retour à la réalité.